La fin d’Angell Bike, entreprise française spécialisée dans les vélos électriques connectés, marque un échec significatif dans l’industrie du cycle. Fondée par Marc Simoncini, la marque avait pour ambition de révolutionner la mobilité urbaine avec des vélos innovants et fabriqués en France. Toutefois, des problèmes financiers, techniques et stratégiques ont précipité sa chute, laissant clients et investisseurs dans l’incertitude.

L’article en bref :
- Angell Bike a cessé son activité à cause de dettes élevées et de difficultés financières.
- L’entreprise a rencontré des problèmes techniques majeurs, notamment un rappel coûteux de 7 000 vélos.
- La faillite impacte les clients, les employés et l’industrie du vélo électrique en France.
Les différentes causes de la cessation d’activité
Angell Bike a déclaré une cessation de paiement en raison de dettes s’élevant à 13 millions d’euros. Incapable de rembourser ses créanciers, l’entreprise s’est engagée dans une procédure de liquidation judiciaire, signant ainsi la fin de ses activités.
Problèmes techniques et rappels massifs
Dès son lancement, la marque a rencontré des difficultés liées à la qualité des finitions, aux batteries et aux logiciels. Le point de rupture est survenu avec un rappel massif de 7000 vélos, causé par un risque de rupture du cadre. Ce rappel a engendré des coûts insoutenables pour l’entreprise.
Problème matériel et stratégique
Marc Simoncini a reconnu un « problème hardware » comme étant l’une des causes principales de l’échec, sans fournir plus de détails en raison de procédures en cours. Par ailleurs, la stratégie centrée sur un design haut de gamme plutôt que sur la fiabilité a contribué à la déception des utilisateurs.
Quelles sont les conséquences de la faillie d’Angell Bike ?
Les clients d’Angell Bike se retrouvent dans une situation incertaine, notamment ceux qui attendaient des remplacements ou des remboursements. La spécificité des pièces et l’éventuel abandon de l’application connectée posent un risque majeur : les vélos pourraient devenir inutilisables.
Perte d’emplois et impact économique
La liquidation entraîne la suppression d’une vingtaine d’emplois et marque un échec pour l’industrie française du vélo électrique. L’échec d’Angell Bike met en lumière les difficultés rencontrées par les startups technologiques dans ce secteur.
Un gâchis financier et technologique
Angell Bike avait reçu des subventions et des investissements importants, ainsi qu’une forte exposition médiatique. Selon certains observateurs, ces ressources auraient pu être mieux employées pour des projets plus viables. Cette faillite illustre aussi qu’un design attractif ne suffit pas à assurer le succès d’un produit.