Quand Cannondale annonce le retour du mythique « V », les passionnés de vélo retiennent leur souffle. Après les légendaires DeltaV et KillerV des années 90, voici le Cannondale FlyingV, un vélo électrique de ville qui bouscule les codes établis.

Fini les VAE lourds et peu esthétiques : ce nouveau modèle mise sur un cadre tout carbone pour séduire les cyclistes urbains les plus exigeants.
L’essentiel du Cannondale FlyingV
- Premier vélo urbain entièrement en carbone, garde-boue inclus
- Bosch Performance Line SX avec 60 Nm de couple et 600 W de puissance crête
- Deux versions disponibles, FlyingV 2 à 4 999 € et FlyingV 1 à 5 899 €
- Seulement 18,5 kg pour un vélo électrique de ville équipé
Un design iconique qui réinvente le vélo électrique Cannondale
Honnêtement, il faut avouer que la promesse est séduisante : un VAE urbain qui reste vif et facile à porter. Le Cannondale FlyingV reprend un ADN maison (les cadres en V des années 90) et le remet au goût du jour. Voici une silhouette iconique, un enjambement plus accessible et une intégration poussée (câblerie cachée, accessoires harmonisés).
Pour faire simple, Cannondale cible les trajets quotidiens rapides et fluides, sans oublier le confort : pneus en 700×50C, posture relativement droite, et composants pensés pour la ville. On sent l’influence de la route et du VTT de la marque, mais adaptée aux réalités urbaines (nids‑de‑poule, trottoirs, arrêts fréquents).
Carbone partout (ou presque), y compris les garde‑boue
Ce qu’on remarque rapidement, c’est l’intégration des garde‑boue en carbone. Ce choix réduit les vibrations et le bruit, tout en gardant un look épuré. On n’avait pas vu cela souvent sur un vélo de ville électrique. Du coup, le FlyingV garde une ligne silencieuse et nette, avec un porte‑bagages arrière intégré (18 kg) qui ne gêne pas le pédalage.
Motorisation et équipements : quand la technologie FlyingV 1 rencontre l’urbanité

Alors concrètement, que donne le moteur ? Le Bosch Performance Line SX est l’un des plus appréciés du moment pour les VAE légers. Il préfère la cadence : plus on pédale avec rythme, plus l’assistance se montre généreuse. Avec 60 Nm et 600 W en crête, on parle d’un démarrage franc au feu, de côtes avalées sans drame, et d’une autonomie optimisée grâce à la batterie 400 Wh.
Côté interface, le FlyingV accepte le Bosch Smart System : Mini Remote (V1) ou LED Controller (V2), plus l’app Bosch si besoin. Et comme son nom l’indique, le vélo AppTag de Cannondale permet de transformer le smartphone en tableau de bord (support SPC+ inclus). C’est propre et moderne, sans tomber dans l’usine à gaz.
Transmission par courroie : propreté, silence, simplicité

Pour la ville, on aime vraiment la combinaison courroie Gates + moyeu interne Shimano. Deux approches selon la version :
- FlyingV 1 : moyeu Shimano Nexus Inter‑5E Di2, changement de vitesses électronique (et option auto). Idéal si on veut un vélo « zéro contrainte ».
- FlyingV 2 : Nexus 5 mécanique, fiable et déjà très pratique. On garde la courroie et donc l’entretien minimal.
Finalement, l’expérience reste silencieuse, propre et constante dans le temps. Pour un VAE Cannondale urbain, c’est exactement le bon choix.
Si vous cherchez d’autres alternatives performantes, découvrez l’Anod Hybrid 2 : Le vélo électrique à supercondensateurs qui bouscule les règles du jeu, une approche technologique différente mais tout aussi innovante.
Performances et positionnement tarifaire du vélo de ville électrique
Le tarif de 4 999 € pour le FlyingV 2 et 5 899 € pour le FlyingV 1 place ces modèles dans le haut de gamme. Cette différence de prix s’explique principalement par la transmission Di2 automatique et les pneus haut de gamme du modèle supérieur.
Cette gamme tarifaire se justifie par la construction tout carbone, rare sur le segment urbain, et par l’intégration poussée des équipements. Pour une vision d’ensemble du marché, consultez notre sélection des 10 meilleurs vélos de ville électriques avec comparatif.
FlyingV 1 vs FlyingV 2 : que change la version ?

Pour vous aider à y voir clair, voici les différences qui comptent dans la vraie vie :
Équipement et usage
- FlyingV 1 (5 899 €) : la version « premium » pour qui veut le shifting électronique, un ressenti plus techno et la gestion automatique. Intéressant si vous alternez souvent reliefs et arrêts.
- FlyingV 2 (4 999 €) : la version « raisonnable », plus simple, plus accessible. On garde le carbone, le Bosch SX et la courroie : le cœur du concept est intact.
Pneus et freinage
Le V1 arrive en Continental Pure Contact 700×50C (tubeless ready), un choix qui vise le rendement sans sacrifier trop de confort. Le V2 passe sur des Continental Contact Urban 700×50C, plus roulants et urbains. Dans les deux cas, on retrouve des freins à disque hydrauliques Shimano avec rotors en 180 mm avant/arrière pour des arrêts nets, même sous la pluie.
Poids et autonomie
Cannondale annonce ≈ 18,5 kg avec les équipements urbains complets, ce qui reste très correct pour un VAE de cette trempe. L’autonomie dépendra évidemment du mode d’assistance et du dénivelé, mais la batterie 400 Wh peut être complétée par un range extender 250 Wh. Sur des trajets urbains classiques (15-30 km/jour), on imagine une recharge tous les 2-3 jours pour beaucoup d’usage.
Pour qui est fait le Cannondale FlyingV ?

Vous allez me dire que ce n’est « qu’un autre vélo urbain haut de gamme ». Oui… mais non. Le Cannondale FlyingV s’adresse à celles et ceux qui veulent un vélo électrique Cannondale vif, durable, très bien intégré et facile à vivre au quotidien. On pense aux navetteurs qui montent quelques étages sans ascenseur, à ceux qui enchaînent les correspondances multimodales, ou tout simplement à celles et ceux qui veulent se faire plaisir sans un look cargo.
Par contre, le tarif pique : on reste sur un placement premium. Si vous comparez, jetez un œil à notre dossier « meilleurs vélos de ville électriques » pour situer le FlyingV face à ses rivaux.
L’avenir du vélo urbain selon Cannondale
Finalement, vous l’aurez compris, le Cannondale FlyingV vise l’urbain pressé qui veut un vélo réactif, propre et élégant. Le combo carbone + Bosch SX + courroie fonctionne, et les deux versions FlyingV 1 et FlyingV 2 permettent d’ajuster le budget sans renoncer à l’ADN du modèle. Si le tarif ne vous refroidit pas, c’est clairement un VAE à surveiller pour 2026.
FAQ sur le Cannondale FlyingV
Le FlyingV 1 ajoute le moyeu Shimano Nexus Inter‑5E Di2 avec changement électronique/automatique, le Bosch Mini Remote et des pneus Continental Pure Contact (tubeless ready). Le FlyingV 2 reste en Nexus 5 mécanique avec LED Controller et des Continental Contact Urban. Le cœur reste identique : cadre/fourche carbone, Bosch Performance Line SX et courroie Gates. Côté tarifs : 5 899 € (V1) vs 4 999 € (V2).
Avec la batterie 400 Wh, on vise 50 à 115 km selon mode d’assistance, cadence, poids transporté et relief. En ville plate, mode Eco/Tour, beaucoup atteindront une semaine de navettes courtes sans recharge. Un range extender 250 Wh optionnel prolonge facilement les sorties.
En Europe, oui : l’assistance du vélo de ville électrique se coupe à 25 km/h (réglementation VAE). Des versions destinées à certains marchés (ex. US) peuvent assister jusqu’à 28 mph ≈ 45 km/h. Le modèle France/UE reste un VAE 25 km/h.
Poids annoncé ≈ 18,5 kg avec équipements urbains. Le porte‑bagages carbone accepte jusqu’à 18 kg, parfait pour des sacoches. Les pneus en 700×50C sont compatibles tubeless (selon version). Pour un siège enfant, on conseille de vérifier la compatibilité avec le porte‑bagages carbone (normes, brides) auprès du détaillant Cannondale.
Envie d’aller plus loin ? Dites‑nous vos critères (distance, dénivelé, budget) et on vous propose un short‑list personnalisée avec des alternatives au Cannondale FlyingV.
