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INFOS

Double Pony assemblé en France chez Intersport : le vélo électrique biplace monte en gamme !

On se rappelle des premiers Double Pony aperçus en 2021. Aujourd’hui, la marque angevine muscle son jeu : Double Pony sort désormais des lignes de la MFC (Manufacture Française du Cycle), à Machecoul.

Vélo électrique Double Pony biplace de Pony stationné sur la Place de la Bourse à Bordeaux
Le Double Pony, le vélo électrique biplace de l’entreprise angevine Pony, photographié à Bordeaux : symbole d’un savoir-faire français en plein essor.

L’essentiel de l’article :

  1. Assemblage du Double Pony en France : chez MFC – groupe Intersport.
  2. Moteur arrière (60 Nm), cadre ouvert, ergonomie revue et pneus plus volumineux.
  3. Objectif industriel annoncé : 5 000 unités en 2026 pour les flottes.
  4. Contexte : Paris lui échappe, mais Pony consolide ses villes et son positionnement.

Ce qui change sur le Double Pony en 2025

D’entrée de jeu, on reconnaît la silhouette. Mais dans le détail, tout a été revu pour un usage quotidien, simple et robuste. Le Double Pony garde l’ADN « deux places », avec une selle passager plus longue et plus large. Le cadre devient ouvert pour un enjambement plus facile, la hauteur de selle descend, et la posture se rapproche d’un vélo hollandais.

Plus de motricité, moins de patinage et plus de confort !

La grosse évolution, c’est la transmission électrique. Le moteur migre à l’arrière et passe à 60 Nm de couple. Pour faire simple, on gagne en motricité au démarrage et en stabilité quand on roule à deux. Les roues (20 pouces) conservent l’esprit compact, mais des pneus Schwalbe plus larges améliorent confort et grip au quotidien.

Son ergonomie est vraiment pensée pour tous

Deux personnes roulent sur un vélo électrique Double Pony de Pony dans le centre-ville de Nantes
Le Double Pony permet de se déplacer à deux, confortablement, en plein cœur de Nantes : un usage urbain qui séduit de plus en plus d’utilisateurs.

Le guidon type BMX procure une prise en main intuitive. La fourche à double T gagne en rigidité pour encaisser les trottoirs, les nids‑de‑poule et les freinages répétés. Côté accessibilité, la géométrie facilite la vie des utilisateurs plus petits, et Pony rappelle que près de la moitié de ses utilisatrices se sentent concernées. Nous y voyons une vraie ouverture à un public plus large du vélo électrique Double Pony.

Batteries et électronique : le choix de la réparabilité

Deux batteries amovibles et réparables en quelques minutes, une assistance qui se déclenche dès le premier coup de pédale, des modules IoT et GPS pour la gestion de flotte : la fiche technique reste pragmatique. L’accent est mis sur la maintenance rapide et la réutilisation des pièces, un point clé pour la rentabilité du libre‑service.

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Assemblage à Machecoul : le pari industriel derrière le Double Pony

Rangée de cadres bleus de vélos électriques Double Pony entreposés avant assemblage à la Manufacture Française du Cycle
Les cadres du Double Pony attendent leur assemblage à la MFC : symbole d’une relocalisation progressive de la production en France !

Le sujet prévu pour 2025, c’est la relocalisation. Pony fait peindre et assembler Double Pony chez MFC (Manufacture Française du Cycle), l’usine de Machecoul (Loire‑Atlantique) du groupe Intersport. Pourquoi c’est important ? Parce que rapprocher production et fournisseurs réduit les délais, les coûts logistiques et les temps d’immobilisation des flottes.

Tout un écosystème européen à quelques heures de route

Plastiques chez Polisport (Portugal), roues Mach1 (Saint‑Étienne), électronique embarquée chez Velco (Nantes), énergie et réparation batterie avec Arts Energy (Angoulême) et Gouach (Bordeaux), selle passager chez GES (Pays basque espagnol)… La valeur se concentre désormais en Europe. Résultat attendu : plus de réactivité pour le SAV et une meilleure disponibilité des pièces.

Les cadences et les coûts : les chiffres qui comptent

La marque évoque un objectif de 5 000 Double Pony en 2026 pour la première année pleine à Machecoul. On nous parle aussi d’un coût de revient mieux maîtrisé par rapport à une production asiatique, avec des gains logistiques tangibles. Dit autrement, produire près, c’est produire mieux… et parfois moins cher.

Technicien ajustant la roue arrière d’un vélo électrique Double Pony dans l’usine MFC à Machecoul
À Machecoul, la Manufacture Française du Cycle assemble les nouveaux Double Pony avec des composants européens.

Double Pony et le marché : où Pony marque des points

Pony n’a pas remporté l’appel d’offres parisien face à Dott, Lime et Voi. C’est bien dommage, mais pas un coup d’arrêt. L’opérateur reste implanté à Bordeaux, Nice, Caen, Poitiers ou encore en Belgique et en Italie. Sa carte maîtresse, c’est ce vélo électrique Pony biplace, rare sur le marché, qui colle à des usages très urbains : aller au travail avec un passager, ramener un enfant, partager un trajet entre amis.

Paris, règles et prix : pourquoi Pony n’a pas remporté le contrat et comment Voi a pris l’avantage — à lire pour comprendre le contexte concurrentiel : notre analyse sur Paris et Voi.

« Deux places, simple, solide : c’est le propos. »

En bref, Pony pousse une proposition d’usage claire. Et la nouvelle itération du Double Pony corrige justement ce qui coinçait : démarrages à pleine charge, confort passager, accessibilité, maintenance. Est‑ce que cela suffira à séduire les grandes métropoles ? La question est ouverte, mais la copie paraît bien plus convaincante.

Sécurité et ville : un contexte qui bouge

Deux usagers circulent sur un vélo électrique Double Pony de Pony sur une avenue nantaise bordée d’immeubles historiques
Avec son moteur arrière et sa stabilité renforcée, le Double Pony assure une conduite fluide à deux !

Dans un paysage urbain qui s’adapte (nouveaux aménagements, rond‑points à l’hollandaise, zones apaisées), un vélo électrique de ville robuste et lisible rassure. Un feu stop arrière, des pneus larges, une position droite : cela paraît basique, mais au quotidien, ça change tout. Forcément, c’est aussi un argument pour les collectivités qui regardent la sécurité des usagers.

Aménagements : Paris teste les ronds‑points à l’hollandaise — impacts pour les cyclistes et les services partagés : décryptage sécurité.

Ce qu’on va surveiller dans les prochains mois à venir

  • La tenue en flotte : usure des pneus larges, fiabilité du moteur arrière, cadence de maintenance.
  • L’accueil des villes : nouveaux appels d’offres, critères de sécurité et de réparabilité.
  • L’industrialisation : montée en charge à Machecoul et évolution du taux de composants européens.

Double Pony passe un cap et ce n’est peut‑être qu’un début !

En tout cas, le message est clair : Double Pony devient un produit industriel français, pensé pour durer et mieux servi par ses partenaires locaux. Plus de couple, une ergonomie affinée, une production rapprochée : la nouvelle mouture coche les cases qui comptent pour le vélo électrique de ville partagé.

Geoffrey
Geoffrey

Ancien chaudronnier, passionné de vélo et originaire du Sud-Ouest, il mélange habilement expertise technique et amour du cyclisme pour vous offrir un contenu de haute qualité.

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