Après 10 ans de recherche et un investissement de 19 millions d’euros, la startup française Cixi bouscule le marché avec sa technologie Pers sans chaîne. Plus besoin de dérailleur, moins d’entretien et une propulsion fluide : le vélo électrique entre dans une nouvelle ère.

Les premiers modèles seront dévoilés à l’Eurobike cette année !
L’essentiel de l’article :
- Cixi lance la production en série de vélos sans chaîne après 10 ans de R&D et 19 millions d’euros investis.
- Quatre modèles innovants : Pedelecs, Speed bikes, vélos cargos et tricycles.
- La production à Poissy démarre avec le soutien du programme France 2030.
Une décennie d’innovation chez Cixi pour une avancée historique
Fondée en 2016, Cixi ambitionne de transformer la mobilité active. Son objectif ? Allier efficacité énergétique, innovation technologique et impact environnemental réduit. La technologie Pers sans chaîne réinvente le vélo électrique : aucun dérailleur, un entretien minimal et une sensation de propulsion fluide comparable aux vélos traditionnels.
Quatre modèles pour couvrir tous les besoins
Cixi ne se contente pas d’innover, elle diversifie son offre ! Quatre catégories de vélos électriques sont en développement :
- Pedelecs pour les trajets quotidiens,
- Speed bikes pour les amateurs de vitesse,
- Vélos cargos légers pour transporter plus sans effort,
- Tricycles pour une stabilité inégalée.
Les prototypes ont déjà parcouru plus de 40 000 km sur bancs d’essai et 5 000 km en conditions réelles. Les tests se poursuivent jusqu’à avril afin d’assurer une expérience utilisateur sans faille.
Les innovations vont bon train dans ce secteur, comme on a pu le voir avec la dernière technologie QO de pédaliers en carbone.
Le projet industriel ambitieux de Cixi soutenu par l’État
La production monte en puissance. Depuis novembre 2024, la ligne de production de Poissy, près d’Annecy, tourne à plein régime. Objectif : répondre à la demande croissante et livrer les premiers clients avant l’été 2025.
L’initiative France 2030 a reconnu Cixi comme projet « First Factory », une distinction qui renforce sa crédibilité et lui ouvre de nouvelles perspectives. Nina Omerovic Beccalli, cofondatrice et directrice financière, se félicite de cette reconnaissance : « Un véritable tremplin pour l’avenir de notre entreprise ». Grâce à cet appui, la start-up française accélère l’industrialisation de sa technologie et prépare son expansion.