Le Tour de France Femmes avec Zwift ne se limite pas à un événement sportif d’envergure : il a un impact direct sur les ventes de vélos et la motivation des femmes à se mettre en selle. En 2025, 17 % des spectateurs ont acheté un vélo après avoir suivi la course. La victoire de Pauline Ferrand-Prévot, figure emblématique du cyclisme féminin français, a également joué un rôle important : son succès renforce la visibilité du sport et encourage de nombreuses femmes à envisager le vélo comme un loisir ou une carrière possible.
L’essentiel de l’article :
- 17 % des spectateurs du Tour de France Femmes 2025 ont acheté un vélo après l’événement.
- 69 % des femmes exposées à la course se disent plus motivées à faire du vélo.
- 85 % perçoivent désormais le cyclisme professionnel comme accessible aux femmes.
- Le budget moyen des équipes Women’s WorldTour a doublé en deux ans.
- 80 millions d’heures de diffusion vues en Europe en 2025.
Le Tour de France Femmes stimule l’achat de vélos
Ces chiffres parlent d’eux-mêmes. Le Tour de France Femmes avec Zwift ne se contente pas de divertir, il crée un effet d’entraînement concret sur la pratique cycliste, surtout chez les femmes. Ce lien entre sport professionnel et marché du vélo n’est pas nouveau, mais l’édition 2025 confirme son intensité.
80 % des personnes exposées à l’événement déclarent vouloir suivre davantage de cyclisme féminin. C’est un indicateur fort d’un changement de perception, tant pour le grand public que pour les marques. Ce dynamisme se reflète aussi dans les comportements d’achat.
L’augmentation des ventes de vélos, notamment auprès d’un public féminin, apporte une dynamique encourageante dans un contexte de recul des importations de vélos électriques observé au second trimestre 2025.
Une médiatisation renforcée et plus accessible
Il y a quelques années à peine, voir des courses féminines à la télévision était rare. Aujourd’hui, le Tour de France Femmes est diffusé dans 190 pays, avec 80 millions d’heures vues en Europe en 2025, dont près de 20 millions rien qu’en France.
Des athlètes comme Puck Pieterse (Fenix-Deceuninck) soulignent ce changement majeur :
“Quand j’ai commencé, on ne voyait que les 10 derniers kilomètres après les hommes. Maintenant, on se voit à l’écran, on existe.”
Cette visibilité donne naissance à des vocations. Des jeunes filles voient désormais qu’une carrière dans le cyclisme est non seulement possible, mais valorisée. Le message est clair : “Si tu peux le voir, tu peux le devenir.”
Le cyclisme professionnel féminin séduit de plus en plus
Longtemps considéré comme un sport d’hommes, le cyclisme professionnel féminin rattrape son retard. Il ne s’agit plus d’un combat militant, mais d’une réalité économique et médiatique. Le succès du Tour de France Femmes en est la meilleure preuve.
85 % des spectateurs interrogés disent maintenant percevoir le cyclisme professionnel comme une carrière accessible aux femmes. Ce basculement culturel a été rendu possible par une exposition médiatique sans précédent et par des figures inspirantes comme Pauline Ferrand-Prévot.
Un impact positif sur l’ensemble de l’industrie vélo
Derrière la course, c’est toute la filière du vélo qui en profite. Les budgets des équipes Women’s WorldTour ont doublé en deux ans, passant de 2,35 à 4,67 millions d’euros en moyenne par équipe. Cette croissance attire davantage de sponsors, de marques, et de talents.
Zwift, partenaire fondateur de l’événement, insiste :
“Avant 2022, il manquait aux femmes la vitrine qu’est le Tour de France. Aujourd’hui, ce manque est comblé, et tout l’écosystème en bénéficie.”
Les marques de vélos, les équipementiers, les distributeurs, mais aussi les médias et les collectivités se mobilisent. Les retombées se ressentent jusque dans les magasins spécialisés, où l’on observe un intérêt croissant pour des vélos adaptés à un usage mixte. C’est le Nakamura Crossover S Native LTD, particulièrement prisé pour sa polyvalence et son accessibilité.
