La Filière Vélo française vient de dévoiler un nouveau label environnemental et social, baptisé Cyclescore. Ce label, totalement volontaire, vise à informer les consommateurs sur les pratiques durables de fabrication des vélos.
En se basant sur des critères stricts, il ambitionne de promouvoir l’industrie du vélo tout en réduisant son impact écologique et en valorisant les initiatives sociales.
L’article en bref :
- Filière Vélo a lancé le label Cyclescore pour promouvoir des vélos plus responsables.
- Le label évalue les vélos sur des critères environnementaux et sociaux stricts.
- Les consommateurs peuvent choisir des vélos notés de A à E pour leur durabilité.
Le label Cyclescore : une initiative collective pour un vélo plus vert
Le développement du Cyclescore a été confié à un groupe de travail réunissant plusieurs acteurs. Parmi eux, des représentants de consommateurs, des artisans, des industriels, mais aussi des experts du recyclage et de la réparation.
Des entreprises françaises comme Cyfac, Arcade Cycles, la Manufacture du Cycle et même Decathlon ont contribué à cette initiative. L’objectif : évaluer la durabilité des nouveaux vélos et des vélos électriques en étudiant l’empreinte environnementale de chaque étape de fabrication.
Deux volets pour une évaluation complète
Le Cyclescore se fonde sur deux axes principaux : le produit et le site d’assemblage. Pour le produit, cinq thèmes sont analysés, dont le matériau du cadre, l’impact du transport ou encore la réparabilité. Pour les vélos électriques, un critère supplémentaire concernant la batterie est analysé.
Quant à l’assemblage, les critères portent sur les politiques environnementales et sociales des entreprises, comme les conditions de travail, l’égalité des sexes ou encore la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Un classement pour mieux guider les consommateurs avec le Cyclescore
Chaque vélo est noté sur une échelle allant de A à E, en fonction de ses performances écologiques et sociales. L’objectif est de guider les consommateurs vers des choix plus responsables. Ce projet, soutenu par l’Ademe et l’AFNOR, a rencontré un grand enthousiasme.
Rozo, un cabinet de conseil spécialisé, a été choisi pour certifier les marques éligibles, garantissant ainsi la transparence du processus.
Ce label est également accessible aux artisans, ce qui, selon Aymeric Le Brun, directeur de Cyfac, permet à tous les acteurs de l’industrie du vélo de participer à cette démarche.
