Souvenez‑vous : fin 2024, Angell semblait avoir grillé sa dernière cartouche. Cadres fissurés, production stoppée, SAV débordé… Bref, la jeune pousse de Marc Simoncini était au bord de la casse.
Mais voilà qu’en juillet 2025, le verdict tombe : le groupe Rebirth (déjà propriétaire de Peugeot Cycles, Gitane ou Solex) décroche officiellement la marque et ses 19 salariés. Une seconde vie se profile pour ce vélo électrique connecté qui avait tant fait parler de lui.
L’essentiel de l’article :
- Reprise validée : le tribunal de commerce de Bobigny a acté l’offre de Rebirth le 17 juillet 2025.
- Production relocalisée : dès 2026, 6 000 à 10 000 Angell bikes sortiront de l’usine de Romilly‑sur‑Seine (Aube).
- Nouvelle gamme : prototypes urbains et cargos dévoilés fin 2025, lancement commercial début 2026.
“L’intégration d’une marque disruptive comme Angell est idéale pour notre portefeuille premium”, résume Grégory Trébaol, patron de Rebirth.
Angell bike se relève : que signifie la reprise par Rebirth ?
Un rachat stratégique
Rebirth n’en est pas à son coup d’essai : après avoir relancé Solex et s’être offert Peugeot Cycles fin 2024, le groupe mise maintenant sur Angell pour consolider son offre connectée haut de gamme. Selon Les Échos, l’accord de reprise inclut les brevets, le fichier clients et surtout l’expertise logicielle qui fait la différence sur ces vélos électriques Angell. Une bonne nouvelle pour les propriétaires actuels, souvent inquiets pour leurs garanties.
Fin d’une descente aux enfers
Pourquoi Angell a‑t‑il coulé ? Défauts de cadres, litiges avec l’industriel Seb, retards de livraison… la confiance s’est érodée et les ventes ont décroché. Rebirth va d’abord auditer le stock existant et remettre à plat le service après‑vente. Objectif : tourner la page et regagner le cœur (et le portefeuille) des early adopters.
Vous possédez déjà un Angell Bike et vous vous demandez si les pièces arriveront un jour ? La priorité déclarée de Rebirth est justement de « sécuriser les clients historiques » avant toute relance commerciale.
Un signal fort pour le marché
Entre la hausse des trajets domicile‑travail à vélo et l’explosion du segment premium, il y avait une place à reprendre. En intégrant Angell à son catalogue, Rebirth envoie un message clair : la bataille du vélo électrique urbain se jouera aussi sur le design et la techno embarquée, pas seulement sur le prix.
Production 100 % hexagonale : l’usine de Romilly‑sur‑Seine en renfort
Un hub industriel qui monte en puissance
Exit l’usine Seb d’Is‑sur‑Tille. Les futurs Angell sortiront de Romilly‑sur‑Seine (Aube), site déjà mobilisé pour Gitane, Peugeot, Voltaire, Bastille ou encore Cowboy (un concurrent direct). Rebirth y vise 6 000 à 10 000 unités par an : de quoi assurer des volumes réalistes sans sacrifier la finition.
Des emplois consolidés
Les 19 collaborateurs d’Angell rejoindront les 250 salariés du site aubois. Entre assemblage, électronique embarquée et contrôle qualité, la montée en compétences s’annonce rapide. Une bonne nouvelle pour l’industrie du cycle « made in France » qui ne cesse de gagner du terrain.
Un SAV enfin structuré
On ne va pas se mentir : le SAV était le talon d’Achille d’Angell. Rebirth promet un centre d’assistance dédié, adossé au réseau existant de Gitane et Peugeot Cycles. Les pièces détachées—cadres, batteries, écrans intégrés—seront enfin disponibles sans délai interminable. Voilà qui devrait rassurer les riders urbains.
Quels nouveaux Angell bike pour 2026 ?
Des prototypes dès fin 2025
Rebirth a déjà laissé filtrer quelques pistes :
- un Angell U2 plus léger (≈ 15 kg) en aluminium recyclé ;
- un cargo compact capable d’embarquer 80 kg de charge sur 2,20 m ;
- une version Speed Pedelec 45 km/h pour les trajets péri‑urbains.
Rendez‑vous au prochain salon Pro Days pour découvrir les premiers modèles.
L’ADN connecté toujours au cœur
GPS antivol, détection de chute, application mobile évolutive : ces fonctionnalités, qui faisaient la singularité du premier Angell S, seront conservées et même étendues. Rebirth planche sur des mises à jour OTA (over‑the‑air) pour enrichir les dashboards sans passer par l’atelier. Pratique !
Vers un tarif raisonnable ?
Le ticket d’entrée pourrait se situer autour de 2 990 € pour le modèle urbain, soit 10 % de moins qu’en 2023. De quoi concurrencer VanMoof, Cowboy et la jeune pousse française Voltaire.
Que retenir pour les utilisateurs d’Angell Bike… et le marché ?
- Pour les clients actuels : un SAV réorganisé et, espérons‑le, des pièces enfin disponibles. Jetez un œil à notre article : Angell Mobility : un repreneur en vue et une lueur d’espoir pour les clients.
- Pour les futurs acheteurs : un retour en grâce d’ici à 2026 avec des modèles encore plus connectés. En attendant, découvrez notre test complet de l’Angell Bike pour savoir à quoi vous en tenir.
- Pour la filière française : un pas de plus vers la ré‑industrialisation locale, avec un hub qui rassemble désormais Gitane, Peugeot, Voltaire, Bastille… et Angell.
Angell remonte en selle pour de nouvelles aventures !
En bref, Angell n’a pas dit son dernier mot. Portée par Rebirth, la marque prépare un come‑back à la hauteur de ses ambitions : design affûté, connectivité avancée et fabrication 100 % française. Et vous, êtes‑vous prêts à (re)monter en selle ? Dites‑nous en commentaire quel modèle vous fait déjà de l’œil et, surtout, abonnez‑vous pour ne rien manquer de la renaissance d’Angell !
